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020_Balustres_réduites
012_Rose_noire_réduit
001_Bouche_CP_réduite
018_Camilla_réduite
022_Giorgio_réduit
031 ingres
030 Timbre
029_Nu_à_plat
028 La dame au bain original
027 nu carte postale
026 Miko original
025 Destin original
024 Balustres original
023 Zozo
019 nu rouge
017 L'oubli est si lourd
016 Karles
015 Gare
014 dame dans le reflet
013 reflet Marseille
011 Pomodori
010 Rinomata
009_Titre_Le_rêve_perdu_des_jeunes_filles
008_Miko_prophètes
007 destin distordu
_en_vat
005 Barbidoll
004 Aragon
003 La dame au bain
002 Balmain
032 nu de dos

Dans sa troisième leçon sur l’esthétique, le philosophe et logicien Wittgenstein écrit: « On se demande: « Mais qu’est-ce que cela me rappelle? » Ou on dit, à propos d’une musique: « C’est comme cette phrase … mais laquelle ? » Divers sentiments viennent à l’esprit, mais un seul provoque le déclic. On dit « Il y a eu un déclic. Qu’est-ce que cela veut dire ? » Ces remarques et ces questions résonnent parfaitement avec les photographies, les superpositions, les associations d’images de Luc Barras. Les subtiles métamorphoses suggérées par l’artiste aux dames des paquets de pâtes et aux gosses des tablettes de chocolat nous entraînent dans une recherche sans inquiétude et sans fin. On retourne à l’enfance, on recommence des voyages et des séjours oubliés, on cherche en soi des références qu’on retrouve finalement dans l’œuvre elle-même. L’image ordinaire rattrape le chef-d’œuvre, le portrait contient tous les portraits et la couleur appelle toutes les couleurs. Un bout de texte pointe parfois son nez qui redouble le bonheur de chercher sans cesse d’autres liens.  MICHÉA JACOBI

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